Translations for from time to time in French

Here are paragraphs from public domain books translated:
Charm, sweetness, spontaneity, Marguerite had them all, and I was forced from time to time to admit that I had no right to ask of her anything else; that many people would be very happy to be in my place; and that, like Virgil’s shepherd, I had only to enjoy the pleasures that a god, or rather a goddess, set before me. Charme, douceur, expansion, Marguerite avait tout, et j'étais bien forcé de temps en temps de reconnaître que je n'avais pas le droit de lui demander autre chose; que bien des gens seraient heureux à ma place, et que, comme le berger de Virgile, je n'avais qu'à jouir des loisirs qu'un dieu ou plutôt qu'une déesse me faisait.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
Prudence opened the window, and we leaned side by side over the balcony. She watched the few passers, I reflected. All that she had said buzzed in my head, and I could not help feeling that she was right; but the genuine love which I had for Marguerite had some difficulty in accommodating itself to such a belief. I sighed from time to time, at which Prudence turned, and shrugged her shoulders like a physician who has given up his patient. Prudence ouvrit une fenêtre, et nous nous accoudâmes à côté l'un de l'autre sur le balcon. Elle regardait les rares passants, moi je rêvais. Tout ce qu'elle m'avait dit me bourdonnait dans la tête, et je ne pouvais m'empêcher de convenir qu'elle avait raison; mais l'amour réel que j'avais pour Marguerite avait peine à s'accommoder de cette raison-là. Aussi poussais-je de temps en temps des soupirs qui faisaient retourner Prudence, et lui faisaient hausser les épaules comme un médecin qui désespère d'un malade.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“Yes,” I answered, trying to quiet the scruples which this way of living awoke in me from time to time. —Oui, répondis-je en essayant de faire taire tous les scrupules que cette façon de vivre réveillait de temps en temps en moi.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“We no longer belong to ourselves. We are no longer beings, but things. We stand first in their self-esteem, last in their esteem. We have women who call themselves our friends, but they are friends like Prudence, women who were once kept and who have still the costly tastes that their age does not allow them to gratify. Then they become our friends, or rather our guests at table. Their friendship is carried to the point of servility, never to that of disinterestedness. Never do they give you advice which is not lucrative. It means little enough to them that we should have ten lovers extra, as long as they get dresses or a bracelet out of them, and that they can drive in our carriage from time to time or come to our box at the theatre. They have our last night’s bouquets, and they borrow our shawls. They never render us a service, however slight, without seeing that they are paid twice its value. You yourself saw when Prudence brought me the six thousand francs that I had asked her to get from the duke, how she borrowed five hundred francs, which she will never pay me back, or which she will pay me in hats, which will never be taken out of their boxes. «Nous ne nous appartenons plus. Nous ne sommes plus des êtres, mais des choses. Nous sommes les premières dans leur amour-propre, les dernières dans leur estime. Nous avons des amies, mais ce sont des amies comme Prudence, des femmes jadis entretenues qui ont encore des goûts de dépense que leur âge ne leur permet plus. Alors elles deviennent nos amies ou plutôt nos commensales. Leur amitié va jusqu'à la servitude, jamais jusqu'au désintéressement. Jamais elles ne vous donneront qu'un conseil lucratif. Peu leur importe que nous ayons dix amants de plus, pourvu qu'elles y gagnent des robes ou un bracelet, et qu'elles puissent de temps en temps se promener dans notre voiture et venir au spectacle dans notre loge. Elles ont nos bouquets de la veille et nous empruntent nos cachemires. Elles ne nous rendent jamais un service, si petit qu'il soit, sans se le faire payer le double de ce qu'il vaut. Tu l'as vu toi-même le soir où Prudence m'a apporté six mille francs que je l'avais priée d'aller demander pour moi au duc, elle m'a emprunté cinq cents francs qu'elle ne me rendra jamais ou qu'elle me payera en chapeaux qui ne sortiront pas de leurs cartons.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“By allowing me to come and see you from time to time.” —Me permettre de venir de temps en temps vous voir.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
But to be really loved by a courtesan: that is a victory of infinitely greater difficulty. With them the body has worn out the soul, the senses have burned up the heart, dissipation has blunted the feelings. They have long known the words that we say to them, the means we use; they have sold the love that they inspire. They love by profession, and not by instinct. They are guarded better by their calculations than a virgin by her mother and her convent; and they have invented the word caprice for that unbartered love which they allow themselves from time to time, for a rest, for an excuse, for a consolation, like usurers, who cheat a thousand, and think they have bought their own redemption by once lending a sovereign to a poor devil who is dying of hunger without asking for interest or a receipt. Mais être réellement aimé d'une courtisane, c'est une victoire bien autrement difficile. Chez elles, le corps a usé l'âme, les sens ont brûlé le cœur, la débauche a cuirassé les sentiments. Les mots qu'on leur dit, elles les savent depuis longtemps; les moyens que l'on emploie, elles les connaissent, l'amour même qu'elles inspirent, elles l'ont vendu. Elles aiment par métier et non par entraînement. Elles sont mieux gardées par leurs calculs qu'une vierge par sa mère et son couvent; aussi ont-elles inventé le mot caprice pour ces amours sans trafic qu'elles se donnent de temps en temps comme repos, comme excuse, ou comme consolation; semblables à ces usuriers qui rançonnent mille individus, et qui croient tout racheter en prêtant un jour vingt francs à quelque pauvre diable qui meurt de faim, sans exiger d'intérêt et sans lui demander de reçu.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
As they rode along, the duke endeavored to draw from d'Artagnan, not all that had happened, but what d'Artagnan himself knew. By adding all that he heard from the mouth of the young man to his own remembrances, he was enabled to form a pretty exact idea of a position of the seriousness of which, for the rest, the queen's letter, short but explicit, gave him the clue. But that which astonished him most was that the cardinal, so deeply interested in preventing this young man from setting his foot in England, had not succeeded in arresting him on the road. It was then, upon the manifestation of this astonishment, that d'Artagnan related to him the precaution taken, and how, thanks to the devotion of his three friends, whom he had left scattered and bleeding on the road, he had succeeded in coming off with a single sword thrust, which had pierced the queen's letter and for which he had repaid M. de Wardes with such terrible coin. While he was listening to this recital, delivered with the greatest simplicity, the duke looked from time to time at the young man with astonishment, as if he could not comprehend how so much prudence, courage, and devotedness could be allied with a countenance which indicated not more than twenty years. Tout le long de la route, le duc se fit mettre au courant par d’Artagnan non pas de tout ce qui s’était passé, mais de ce que d’Artagnan savait. En rapprochant ce qu’il entendait sortir de la bouche du jeune homme de ses souvenirs à lui, il put donc se faire une idée assez exacte d’une position de la gravité de laquelle, au reste, la lettre de la reine, si courte et si explicite qu’elle fût, lui donnait la mesure. Mais ce qui l’étonnait surtout, c’est que le cardinal, intéressé comme il l’était à ce que le jeune homme ne mît pas le pied en Angleterre, ne fût point parvenu à l’arrêter en route. Ce fut alors, et sur la manifestation de cet étonnement, que d’Artagnan lui raconta les précautions prises, et comment, grâce au dévoûment de ses trois amis, qu’il avait éparpillés tout sanglants sur la route, il était arrivé à en être quitte pour le coup d’épée qui avait traversé le billet de la reine, et qu’il avait rendu à M. de Wardes en si terrible monnaie. Tout en écoutant ce récit, fait avec la plus grande simplicité, le duc regardait de temps en temps le jeune homme d’un air étonné, comme s’il n’eût pas compris que tant de prudence, de courage et de dévoûment, pût s’allier avec un visage qui n’indiquait pas encore vingt ans.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
The center of the most animated group was a Musketeer of great height and haughty countenance, dressed in a costume so peculiar as to attract general attention. He did not wear the uniform cloak--which was not obligatory at that epoch of less liberty but more independence--but a cerulean-blue doublet, a little faded and worn, and over this a magnificent baldric, worked in gold, which shone like water ripples in the sun. A long cloak of crimson velvet fell in graceful folds from his shoulders, disclosing in front the splendid baldric, from which was suspended a gigantic rapier. This Musketeer had just come off guard, complained of having a cold, and coughed from time to time affectedly. It was for this reason, as he said to those around him, that he had put on his cloak; and while he spoke with a lofty air and twisted his mustache disdainfully, all admired his embroidered baldric, and d'Artagnan more than anyone. Au centre du groupe le plus animé était un mousquetaire de grande taille, d’une figure hautaine et d’une bizarrerie de costume qui attirait sur lui l’attention générale. Il ne portait pas, pour le moment, la casaque d’uniforme, qui, au reste, n’était pas absolument obligatoire dans cette époque de liberté moindre, mais d’indépendance plus grande, il portait un justaucorps bleu de ciel, tant soit peu fané et râpé, et sur cet habit un baudrier magnifique, en broderies d’or, et qui reluisait comme les écailles dont l’eau se couvre au grand soleil. Un manteau long de velours cramoisi tombait avec grâce sur ses épaules, découvrant par devant seulement le splendide baudrier, auquel pendait une gigantesque rapière. Ce mousquetaire venait de descendre de garde à l’instant même, se plaignait d’être enrhumé et toussait de temps en temps avec affectation. Aussi avait-il pris le manteau, à ce qu’il disait autour de lui, et tandis qu’il parlait du haut de sa tête, en frisant dédaigneusement sa moustache, on admirait avec enthousiasme le baudrier brodé, et d’Artagnan plus que tout autre.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
When one’s existence has contracted a habit, such as that of this love, it seems impossible that the habit should be broken without at the same time breaking all the other springs of life. I was forced from time to time to reread Marguerite’s letter, in order to convince myself that I had not been dreaming. Quand l'existence a contracté une habitude comme celle de cet amour, il semble impossible que cette habitude se rompe sans briser en même temps tous les autres ressorts de la vie. J'étais donc forcé de temps en temps de relire la lettre de Marguerite, pour bien me convaincre que je n'avais pas rêvé.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
We were beating about for game and I was given my post. I put down my unloaded gun at my side, and meditated. I watched the clouds pass. I let my thought wander over the solitary plains, and from time to time I heard someone call to me and point to a hare not ten paces off. None of these details escaped my father, and he was not deceived by my exterior calm. He was well aware that, broken as I now was, I should some day experience a terrible reaction, which might be dangerous, and, without seeming to make any effort to console me, he did his utmost to distract my thoughts. Nous chassions au rabat. On me mettait à mon poste. Je posais mon fusil désarmé à côté de moi, et je rêvais. Je regardais les nuages passer. Je laissais ma pensée errer dans les plaines solitaires, et de temps en temps je m'entendais appeler par quelque chasseur me montrant un lièvre à dix pas de moi. Aucun de ces détails n'échappait à mon père, et il ne se laissait pas prendre à mon calme extérieur. Il comprenait bien que, si abattu qu'il fût, mon cœur aurait quelque jour une réaction terrible, dangereuse peut-être, et tout en évitant de paraître me consoler, il faisait son possible pour me distraire.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
This other Musketeer formed a perfect contrast to his interrogator, who had just designated him by the name of Aramis. He was a stout man, of about two- or three-and-twenty, with an open, ingenuous countenance, a black, mild eye, and cheeks rosy and downy as an autumn peach. His delicate mustache marked a perfectly straight line upon his upper lip; he appeared to dread to lower his hands lest their veins should swell, and he pinched the tips of his ears from time to time to preserve their delicate pink transparency. Habitually he spoke little and slowly, bowed frequently, laughed without noise, showing his teeth, which were fine and of which, as the rest of his person, he appeared to take great care. He answered the appeal of his friend by an affirmative nod of the head. Cet autre mousquetaire formait un contraste parfait avec celui qui l’interrogeait et qui venait de le désigner sous le nom d’ Aramis : c’était un jeune homme de vingt-deux à vingt-trois ans à peine, à la figure naïve et doucereuse, à l’œil noir et doux et aux joues roses et veloutées comme une pêche en automne ; sa moustache fine dessinait sur sa lèvre supérieure une ligne d’une rectitude parfaite ; ses mains semblaient craindre de s’abaisser de peur que leurs veines ne se gonflassent, et de temps en temps il se pinçait le bout des oreilles pour les maintenir d’un incarnat tendre et transparent. D’habitude il parlait peu et lentement, saluait beaucoup, riait sans bruit en montrant ses dents, qu’il avait belles et dont, comme du reste de sa personne, il semblait prendre le plus grand soin. Il répondit par un signe de tête affirmatif à l’interpellation de son ami.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
But, during the past few years, a new sensation had been added to the life of the transatlantic traveler. The little floating island is now attached to the world from which it was once quite free. A bond united them, even in the very heart of the watery wastes of the Atlantic. That bond is the wireless telegraph, by means of which we receive news in the most mysterious manner. We know full well that the message is not transported by the medium of a hollow wire. No, the mystery is even more inexplicable, more romantic, and we must have recourse to the wings of the air in order to explain this new miracle. During the first day of the voyage, we felt that we were being followed, escorted, preceded even, by that distant voice, which, from time to time, whispered to one of us a few words from the receding world. Two friends spoke to me. Ten, twenty others sent gay or somber words of parting to other passengers. Mais, depuis plusieurs années, quelque chose se passe qui ajoute singulièrement aux émotions de la traversée. La petite île flottante dépend encore de ce monde dont on se croyait affranchi. Un lien subsiste, qui ne se dénoue que peu à peu en plein Océan, et peu à peu, en plein Océan, se renoue. Le télégraphe sans fil ! appel d’un autre univers d’où l’on recevrait des nouvelles de la façon la plus mystérieuse qui soit ! L’imagination n’a plus la ressource d’évoquer des fils de fer au creux desquels glisse l’invisible message. Le mystère est plus insondable encore, plus poétique aussi, et c’est aux ailes du vent qu’il faut recourir pour expliquer ce nouveau miracle. Ainsi, les premières heures, nous sentîmes-nous suivis, escortés, précédés même par cette voix lointaine, qui, de temps en temps, chuchotait à l’un de nous quelques paroles de là-bas. Deux amis me parlèrent. Dix autres, vingt autres nous envoyèrent à tous, au travers de l’espace, leurs adieux attristés ou souriants.
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc